Nantes, ville dans le Pays de la Loire est assurément une des métropoles les plus dynamiques et attractives du pays. En Pays de la Loire et à Nantes, troisième grande ville de France compte le plus grand nombre d’emplois dans le secteur du numérique. A contre-courant d’une année économique morose, l’écosystème numérique à Nantes a été mis en avant lors de la 8ème édition de la Nantes Digital Week qui s’est ouvert au mois de septembre.

En Pays de Loire et dans sa métropole nantaise, de nombreuses start-up côtoient de grandes entreprises de services du numérique (ESN). Avec près de 32000 emplois dans les métiers de l’informatique (tous secteurs confondus) et 27 000 dans les entreprises de la filière numérique la région des Pays de la Loire s’impose comme une place forte du numérique en France.

Le vivier de l’entreprenariat numérique à Nantes : à contre-courant d’une année économique morose

Malgré la crise sanitaire qui a immobilisé l’économie, en 2020, la ville de Nantes compte 2% de croissance annuel de l’emploi privé digitalisé et elle concentre à elle seule, 74 % des emplois numériques de toute la région des pays-de-la-Loire (source Auran ) !

La métropole nantaise accueille en moyenne et par an, entre 50 et 60 nouvelles entreprises du numérique venant d’autres régions du pays. Début 2020, Nantes comptait près de 27 000 emplois, numériques répartis sur 2500 entreprises digitales. La métropole nantaise a gagné 517 emplois salariés privés de la filière numérique en 2020, alors que la tendance tous secteurs confondus était davantage à la baisse des effectifs. Le numérique représente 14 % des emplois à Nantes, tous secteurs confondus !

Nantes arrive après Paris et Lyon pour la création d’emplois salariés privés en 2020 alors que certaines métropoles ont connu une quasi-stagnation (Lille, Aix-Marseille, Montpellier) voire des baisses d’effectifs (Toulouse et Rennes). Le numérique est encore et toujours un moteur de la croissance l’emploi sur la métropole.

On compte en 2020 :

• 26 872 emplois salariés privés dans le secteur numérique à Nantes Métropole fin 2020. Plus de 74 % des emplois du secteur numérique de la région des Pays de la Loire se concentrent dans la métropole nantaise.
• + 517 emplois salariés privés créés dans le secteur numérique en 2020 sur la métropole nantaise. L’emploi dans le secteur numérique a continué de progresser malgré toutes les incertitudes liées à la crise sanitaire, et alors même que la métropole nantaise a connu une baisse de 1,8 % de l’emploi salarié privé toutes activités confondues. Le numérique a donc compensé en partie une baisse générale des effectifs dans l’économie de la métropole sur cette période de crise sanitaire.
• + 2 % de croissance des emplois salariés privés du numérique en 2020. La croissance des effectifs salariés privés du numérique est marquée par la période de la crise sanitaire. En effet, sur les 4 dernières années la métropole nantaise enregistrait une hausse annuelle moyenne de 1 400 emplois, contre 517 en 2020.
• 70 % des créations d’emploi dans le numérique en Pays de la Loire en 2020 l’ont été sur le territoire de la métropole nantaise.
• 2 706 établissements dans le secteur numérique sur la métropole nantaise en 2020. Plus de 70 % de ces établissements n’emploient aucun salarié. 27 établissements dépassent la barre des 200 salariés, soit 2 de plus que l’an passé.
• 609 créations d’établissements dans le secteur numérique en 2020 à Nantes Métropole. Près de 95 % de ces établissements ne comptent aucun salarié à leur création.

L’essor pris en 2020 malgré une conjoncture économique friable à la suite de la crise sanitaire place Nantes comme la métropole la plus attractive de France, voire d’Europe ! Aujourd’hui, une bonne quinzaine d’agences de communication se chargent d’accompagner toutes les entreprises locales et nationales dans la promotion de leur marque, le développement de leur identité visuelle en ligne et hors ligne, et plein d’autres aspects mêlant communication et marketing digital qui sont susceptibles de vous intéresser.(source:  Auran.org ).

Quelles sont les forces du chef-lieu du département de la Loire-Atlantique ?

Riches de centres d’enseignement et d’écoles de formation de qualité (École des Mines, Centrale, Université, etc.) aux hautes professionnalisations est un atout pour les entreprises numériques en Pays de Loire. Elles peuvent s’appuyer notamment sur un potentiel d’innovation technologique remarquable. D’ailleurs, Nantes a été nommée capitale européenne de l’innovation en 2019. De plus, la French Tech Nantes regroupe et fédère tous les acteurs locaux de l’économie digitale, favorisant par là même l’apparition d’un écosystème numérique qui attire de plus en plus les start-up qui misent sur l’excellence des pôles de compétence nantais.

 

Statistiques et indicateurs

Selon l’Observatoire Pôle Emploi des Pays de la Loire, le secteur du numérique en région des Pays de la Loire compte plus de 38 100 salariés soit 3,6% des effectifs salariés. Au 31 décembre 2021, plus de 3 300 offres d’emploi ont été enregistrées en douze mois par Pôle Emploi, majoritairement sur des contrats longs (78% de CDI). Le secteur est peu utilisateur de missions intérimaires, ayant recours à des types de contrats plus longs (CDD et CDI).

Des embauches qui ont rebondi en 2021

Ce qui va sans dire que les offres d’emploi dans le secteur ne fléchissent pas, le marché des métiers du numérique est resté très dynamique au niveau de ses embauches en 2021 malgré le ralentissement économique induit par la crise Covid. Avec une représentation de 4,1% des embauches de la région, en très forte augmentation (+64,8%) en 2021.

Malgré une baisse des embauches lors du premier confinement, le secteur du numérique en Pays de la Loire a fortement rebondi à la rentrée 2021 et présente une évolution annuelle fortement positive par rapport aux autres secteurs (+38,2% contre -21,6%). Les effets de la crise COVID ont engendré une baisse de -7,8% des besoins dans le secteur du numérique, avec plus de 4 700 projets de recrutements envisagés en 2021. Le secteur fait face à des besoins croissants en termes de compétences et reste l’un des secteurs plus dynamiques sur la dernière décennie.

En clair, en 12 mois, le secteur du numérique a procédé à plus de 35 300 recrutements hors intérim. Ce volume de recrutement représente 2,9% de l’ensemble des déclarations préalables à l’embauche.

La programmation, conseil et autres activités informatiques sont les principaux employeurs du secteur (plus de 24 400 salariés) et voient le volume de leurs effectifs salariés progresser de +2,7%. L’édition de logiciels (plus de 4 500 salariés) a accru fortement ses effectifs en 2020 avec +6,3% ; le sous-secteur de traitements de données, hébergement, portails internet (près de 2 200 salariés) progresse plus faiblement avec +1,0%.

Progression des projets de recrutements en 2022

Avec près de 5200 projets de recrutement, les entreprises du numérique du département Pays de Loire font face à des besoins croissants en termes de compétences. Le numérique est l’un des marchés les plus dynamiques sur la dernière décennie. En 2022, le secteur du numérique enregistre une hausse de +10,7% de ses besoins d’embauches, avec plus de 5 200 projets de recrutements. Ce sont près de 48 % des entreprises du secteur du département qui ont l’intention d’embaucher du personnel.

Un marché du travail qui reste tendu dans le numérique

Les tensions du marché du travail sur les métiers du numérique sont prégnantes pour les employeurs notamment pour répondre à la baisse récente de la demande d’emploi. L’adéquation offre-demande et la tension qui en découle s’effectue généralement au niveau des métiers. Certains métiers sont « tendus », voire « très tendus » pour deux raisons :

– Des difficultés de recrutement peuvent apparaître assez rapidement du fait d’une forte sensibilité du secteur à la conjoncture.
– Les entreprises ne trouvent pas toujours les profils qu’elles recherchent.

Les tensions sur le marché apparaissent particulièrement importantes et prévisibles dans 65,5% des recrutements à un niveau légèrement plus élevé que pour l’ensemble des secteurs (64,3%).

Région Pays de la Loire, une place forte du numérique

Au sein d’un écosystème de près de 1500 établissements dans la région dont 62 % sont situés en métropole nantaise, de nombreuses starts-up côtoient des grandes Entreprises de Services Numériques labélisés French Tech. Il y a 5 autres territoires disposant du label :

• Angers : objets connectés, Laval : réalité virtuelle
• Nantes : entreprises du numérique, Le Mans : mobilités de demain et cleantech
• Vendée : réseaux intelligents

Près de deux tiers des emplois sont exercés dans des activités de programmation et de conseil en informatique, très majoritairement en CDI à temps plein.

En Pays de la Loire, de nombreuses start-up côtoient de grandes entreprises de services du numérique (ESN).

Les projets de recrutement en ESN

L’Intelligence Artificielle est la technologie la plus attendue par les ESN alors que la dématérialisation reste celle qui l’est pour les entreprises utilisatrices. Suivent également pour ces dites entreprises, les plateformes collaboratives et la cyber sécurité et le Big Data.

Positionnement de l’économie numérique à Nantes

Identifiée comme filière d’excellence de la métropole, l’économie numérique nantaise est portée par son dynamisme, la richesse de son écosystème et la diversité de ses entreprises : grands comptes et ETI, entreprises de services numériques (ESN), directions des systèmes d’information (DSI) ainsi qu’un important tissu de TPE/PME parmi lesquelles des startups dont la renommée renforce l’attractivité du territoire nantais

Reconnue pour son écosystème numérique dynamique et créatif propice à l’émergence et la croissance de startups et d’entreprises innovantes, la métropole nantaise a figuré dès 2014 parmi les 13 écosystèmes labellisés « métropole French Tech » sous la bannière « Nantes Tech« . *

L’écosystème numérique à Nantes se différencie plus particulièrement autour de cinq thématiques identifiées comme « réseau thématique French Tech ».

*Nantes Tech : tous les acteurs de l’écosystème numérique de la métropole nantaise : entrepreneurs, investisseurs, ingénieurs, designers, développeurs, grands groupes, associations, médias, opérateurs publics, instituts de recherche, etc.

Les chiffres clés

• 2020 établissements pour 23 277 emplois privés sur la métropole nantaise
• 7,9 % des emplois privés de la métropole
• 73 % de l’emploi de la filière numérique régionale et 95 % de la filière départementale
• Taux de croissance : +9,5 % d’établissements et +4,8 % d’emplois par an en moyenne depuis 2011
• Levées de fonds : 7 M€ en 2014, 32 M€ en 2015, 61 M€ en 2016, 96 M€ en 2017
• 1200 diplômés/an
• 450 chercheurs spécialistes

 

Les grands groupes et entreprises présentes

• Grands groupes : Accenture Technology Solutions, Orange …
• DSI de grands groupes : Systeme U, Banque Populaire, SNCF …
• ESN (entreprises de services numériques) : Capgemini, CGI, Conserto, GFI, Smile, Sopra Steria …
• ETI « technologiques » : Sigma Informatique, Oceanet Technology, IMA Technologies, ASI, Tibco, Mismo …
• Start-up /scale-up en croissance : i-advize, Lengow, Akeneo, EP, Dictanova, Obeo, MyScript, Wiztivi, 10-vins, Nextflow Software, QOS Energy, Micro EJ, Speach Me, Rosemood, Sparklane …

 

Des lieux dédiés et emblématiques de l’écosystème numérique nantais

Les halles Alstom, un lieu dédié et emblématique de l’écosystème numérique nantais.

Les acteurs du numérique disposent depuis 2019 un lieu dédié et réhabilité au numérique, les Halles Alstom, situé au cœur du Quartier de la Création, sur l’île de Nantes. Ce lieu accueille un pôle universitaire dédié aux cultures numériques ainsi qu’un hôtel d’entreprises innovantes. Une offre adaptée aux entreprises et activités issues des filières, créatives et numériques, sera proposée leur permettant de maintenir leur activité au cœur de l’agglomération tout en restant compétitives.

Le Hub Créatic, pépinière et hôtel d’entreprises numériques

Au cœur du parc d’innovations de la Chantrerie, à proximité d’entreprises de haute technologie, d’établissement d’enseignement supérieur et de la technopole Atlanpole, Le Hub Créatic accueille les entreprises numériques en pépinière, hôtel d’entreprises ou coworking, en appui sur une offre complète de services (accueil, salles de réunion, visioconférence, permanences de partenaires …).

Des pôles de recherche et formations du numérique à Nantes

A fort développement, les établissements d’enseignement supérieur, laboratoires et universités de formation du numérique à Nantes propose plus de 20 formations qui rassemble plus de 1.200 étudiants diplômés par an.

+ Un organisme spécialisé dans l’apprentissage du code (pour adultes) : Le Wagon Nantes

+ le Laboratoire des Sciences du Numérique de Nantes (LS2N), unité mixte de recherche issue de la fusion de l’IRCCyN et du LINA regroupant 450 personnes.

Sources d’informations et sites web de formations et de recherche numérique à Nantes : 

> Campus Nantes : carte des établissements d’enseignement supérieur et de recherche
> www.orientation-paysdelaloire.fr/ : pour connaître les métiers et les formations initiales et continues dans les sciences du numérique
> L’Observatoire Régional des Compétences du Numérique : état des lieux de la filière numérique sur les enjeux de recrutement, de formation et de besoins en compétences
> Atlanstic 2020 :, la démarche Recherche Formation Innovation des Pays de la Loire sur les sciences du numérique et réunissant les principaux représentants de l’enseignement supérieur, des grands organismes de recherche, des pôles de compétitivité ainsi que des collectivités territoriales
> La Maison de l’emploi de la métropole nantaise : informations sur le recrutement dans la filière numérique, lien avec les acteurs de l’emploi

Des événements start-up numériques majeurs ont lieu à Nantes

• Web2day Startup & Tech Festival, organisé par La Cantine, en Juin
• Nantes Digital Week  le rendez-vous de toutes les cultures numérique (tout public) en Septembre
• DevFest (Développeurs), organisé par le GDG (Google Developers Group) Nantes en Octobre/Novembre
• Digital Change (Transition numérique des TPE/PME), organisé par ADN’Ouest, API et la CCI Nantes St-Nazaire en janvier

 

Synthèse de l’Auran : l’accélération du phénomène start-up à Nantes

Place forte du monde start-up français, la région nantaise est aujourd’hui imprégnée par la dynamique start-up notamment par l’initiative French tech lancée en 2013. Depuis plus de 10 ans, la métropole nantaise offre un accompagnement continu en faveur des réseaux et communautés d’entreprises structurés. Les incubateurs et accélérateurs se multiplient sur le territoire et le Web2Day constitue désormais l’événement phare de l’écosystème start-up nantais.

Deux dynamiques indépendantes mais complémentaires grandissent aujourd’hui dans le digital :

• la transformation numérique de l’économie et la diffusion d’une culture start-up.
• Le numérique a libéré la démarche entrepreneuriale, qui nourrit l’espoir d’attractivité et de création d’emplois pour les territoires.

 

Je crée une entreprise numérique, suis-je une start-up ?

Cela n’a échappé à personne, Le vocabulaire de l’entrepreneuriat innovant évolue autant que les nouvelles technologies. La start-up se nourrit de l’écosystème, des frictions créatives…

Start-up, scale-up…A Nantes

Dans sa définition, une start-up propose une solution disruptive, entre en incubation, échoue, recommence puis pivote avant de suivre un programme d’accélération et de devenir une scale-up, et peut même rejoindre la liste
restreinte des 150 licornes mondiales aux côtés des Uber, Snapchat et autres Airbnb. Le monde des start-up se caractérise par la course à la première référence, au premier investisseur, pour atteindre un monopole lié à une communauté d’usagers ou à un leadership de marché.

« L’initiative French Tech définit la start-up comme « une jeune entreprise avec une ambition mondiale à la recherche d’un modèle économique qui lui assurera une
croissance forte et rapide, ou une entreprise qui a grandi avec un tel modèle…Parce qu’elles prennent des risques en explorant de nouveaux produits ou services, celles
qui réussissent deviennent très rapidement des entreprises internationales de plusieurs centaines voire milliers de collaborateurs. »

Enfin, les start-up ne se confondent pas avec toutes les entreprises de la filière informatique- numérique, puisque le numérique constitue l’outil et pas uniquement le marché-activité. Elles se distinguent aussi du monde de la création d’entreprise qui correspond à UNE étape dans le parcours de la start-up.

N’ayant pas de périmètre statistique défini, on compte environ 240 le nombre d’entreprises en Loire-Atlantique répondant aux 3 critères : visibilité, intégration des réseaux économiques locaux et scalabilité.

Un potentiel de scalabilité transformé est typiquement le cas d’une entreprise comme iAdvize, fondée en 2010, qui travaille désormais dans 40 pays et emploie
120 personnes. Parmi les entreprises recensées, 16 peuvent être considérées comme scale-up : MyScript, iAdvize, Conserto, Lengow, Wiztivi, Rosemood, EP, Valneva, QOS Energy, Sparklane, Innosea, MicroEJ, SpeachMe, Thinkovery, Hydrocean, Ose Immunotherapeutics.

Un phénomène géographiquement concentré

En 2017, 63 % des start-up du département sont situées à Nantes et 87 % si l’on englobe toute la métropole nantaise. Près de 40 % des start-up recensées dans la ville partagent des lieux de travail dédiés (incubateurs, coworking, pépinières).

81 % des start-up du département ont moins de 3 ans. Les start-up ne représentent pas pour autant une part majoritaire des entreprises en création. En
2016, on évalue qu’environ 1 % des entreprises créées à Nantes peuvent être considérées comme start-up (INSEE, Sirene, champ marchand).

La start-up nantaise est donc malgré tout une exception dans le monde de la création d’entreprise.

 Toutes ces critères font échos au profil type du start-upper : c’est un homme urbain, environ la trentaine, ayant suivi une formation commerciale et bien souvent « récidiviste »

( UMA et Rolland Berger, 2016).

Les activités du numérique dans la métropole nantaise

60 % des entreprises identifiées à Nantes se concentrent autour de 6 activités sur un total de 65 activités représentées ( codes NAF : 6201Z ; 6202A ; 7022Z ; 5829C ; 7112B ; 6311Z ) :

• La programmation informatique (25 %),
• le conseil en systèmes et logiciels informatiques
  (8,5 %),
• le conseil pour les affaires (8,5 %),
• l’édition de logiciel applicatifs (6 %),
• l’ingénierie et les études techniques (6 %),
• le traitement et l’hébergement de données (6 %).

Au total, près de 50 % des entreprises déclarent une activité principale liée à la filière numérique, le cœur du modèle start-up.

Pour aller plus loin, on pourrait aussi observer qu’elles se répartissent autour de grands marchés cibles tels que les réseaux thématiques de l’initiative French Tech , notamment ceux de la santé, de la mobilité et des technologies vertes, de l’éducation et du divertissement, mais aussi des objets connectés et de l’industrie, ou enfin du commerce.

Les enjeux de la dynamique start-up à Nantes

La planète start-up nantaise nourrit beaucoup d’espoirs sur le plan économique. Le maintien de l’activité sur le territoire n’est pour autant pas assuré tant la sortie par rachat est une stratégie courante. Elle trouve son ancrage et son haut dynamisme grâce à l’émergence d’un mouvement collectif, la NantesTech.

Pourtant le maintien de l’activité sur le territoire n’est pas pour autant garanti. Les enjeux de l’écosystème nantais comme le foisonnement des dispositifs, d’aides et de concours, des offres publiques et privées ciblant les start-up, présente le risque d’une perte de lisibilité et d’une sur sollicitation des entreprises.

Face au contexte d’extrême concurrence des territoires, Le principal enjeu est d’apporter en continu un effort soutenu pour le ressourcement local des start-up dans l’écosystème nantais. Il est important d’analyser les motivations des start-uppeurs de leur souhait de délocaliser leur activité et d’identifier les leviers permettant de récolter les fruits de l’attractivité de l’économie nantaise.

Il va sans dire qu’un effort particulier doit être porté sur les entreprises au plus fort potentiel de création d’emploi et les moins sujettes à des processus de rachat entraînant délocalisation ou cessation d’activité.

Enfin, les grands comptes du territoire regardent de près l’écosystème des start-up et multiplient les initiatives d’open innovation ou d’incubation. L’exploration des liens entre ces différents types d’entreprises permettrait d’évaluer l’effet d’entraînement de l’écosystème start-up, tant sur la capacité d’innovation de l’économie locale que sur l’attractivité du territoire.

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Extrait du Dossier piloté par Thomas Biancu (Chef de projet) avec l’appui de l’équipe de l’Auran – Merci à : Franz Jarry (ADN’Ouest), Murielle Manin (Atlanstic2020), Corinne Marchand (Nantes Métropole), Adrien Poggetti (La Cantine et Nantes Tech), Raphaël Suire (IAE Nantes)

Auran – Agence d’Urbanisme de la Région Nantaise/ Le dossier complet :  

https://www.auran.org/sites/default/files/publications/documents/synth_14_start_up_vdef.pdf

Sources informations générales :

https://entreprises.nantesmetropole.fr/home/votre-territoire/secteurs-dactivite/numerique.html

https://www.observatoire-emploi-paysdelaloire.fr/static/medias/62a84aaf7f6ba366113553.pdf